Ce mardi 9 décembre 2025, l'Office communautaire des variétés végétales (OCVV) a organisé une vente aux enchères d'un immeuble de caractère situé au 9, boulevard du Maréchal-Foch à Angers. Mis à prix à 1 304 000 €, le bâtiment emblématique n'a pas attiré d'acheteurs. Cette situation soulève des interrogations quant à l'attrait du secteur immobilier dans cette région de France.
La vente s'est déroulée dans la salle de la Chambre des notaires de Paris, ainsi que sur Internet, mais le prix de réserve n’a pas été atteint. Selon les experts du marché immobilier, ce manque d'intérêt pourrait être dû à divers facteurs, notamment l'impact des récentes transformations urbaines et la concurrence croissante d'autres secteurs attractifs. Ouest-France rapporte que la dynamique du marché immobilier dans des villes comme Angers est en constante évolution, et de nombreux investisseurs commencent à se tourner vers des alternatives en dehors des grandes métropoles.
Ce bâtiment, qui a été mis en vente compte tenu de la restructuration des actifs de l’OCVV, est un exemple significatif de la lutte entre conservation des propriétés historiques et exigences du marché moderne. Le précédent de l’ancienne agence de la Caisse d’Épargne, récemment rasée, n’a fait qu’accentuer les préoccupations parmi les passionnés d’architecture historique.
Pour les analystes, la vente infructueuse du bâtiment d'Angers reflète également une tendance plus large où le patrimoine architectural peine à attirer des acquéreurs dans un marché saturé par des projets neufs. « Les investisseurs recherchent plus de rentabilité et s’interrogent sur les coûts de rénovation d’immeubles anciens », déclare un expert du secteur.
En conclusion, le sort de cet immeuble emblématique pourrait inciter à repenser les stratégies de conservation et d’investissement à Angers et au-delà. L’OCVV devra sans doute envisager d'autres moyens pour stimuler l'intérêt pour ses propriétés, tout en naviguant dans un paysage immobilier en mutation.







