Le Hamas a récemment exprimé sa disposition à déposer les armes dans la bande de Gaza, conditionnant cette démarche à l'arrêt de l'occupation israélienne. Dans un communiqué, Khalil Al-Hayya, dirigeant du mouvement pour Gaza, a affirmé que « nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression » et que « si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État ».
Lors d'une interview avec l'Agence France-Presse, le bureau d'Al-Hayya a précisé que cette autorité devait être celle d'un État de Palestine souverain et indépendant. Ce discours insistait sur une solution diplomatique face à un conflit longtemps marqué par des tensions.
De plus, Al-Hayya a indiqué que le Hamas était prêt à accepter le déploiement de forces de l'ONU, non pas comme une force de désarmement, mais comme des forces de séparation, destinées à surveiller le cessez-le-feu et les frontières de Gaza. Ce refus d'une intervention qui viserait à désarmer le Hamas met en lumière une volonté de préserver son rôle au sein du mouvement palestinien.
Des experts en relations internationales soulignent que cette proposition pourrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions concernant la paix en région. Selon le politologue Jean-Pierre Filiu, « toute initiative qui remet sur la table la question du statut de Gaza est à prendre au sérieux, même si les doutes sur la sincérité du Hamas persistent ». De même, le quotidien Le Monde rappelle que ces déclarations surviennent dans un contexte de tensions croissantes et de violences récurrentes.
Ainsi, la communauté internationale suit de près cette évolution, se demandant si cette offre est un véritable pivot vers la paix ou simplement une manœuvre politique. Les discussions au sein des instances des Nations unies pourraient être déterminantes pour la suite des événements.







