Le 6 décembre, au sud de l'île grecque de Crète, une embarcation de migrants a sombré, faisant 17 morts et laissant deux survivants dans un état critique. Le drame s'est produit alors que les conditions météorologiques se sont détériorées, rendant la navigation extrêmement dangereuse.
Les survivants ont indiqué que l'embarcation était dégonflée et prenait l'eau. « Nous étions entassés, sans moyen de nous couvrir ou de boire », a rapporté l'un d'eux, selon des témoignages recueillis par Cnews. La longueur de ces traversées et les dangers qui les accompagnent sont de plus en plus préoccupants alors que des milliers de migrants cherchent un refuge en Europe.
Les autorités ont déclaré que les opérations de secours ont été menées avec une rapidité notable, mobilisant des navires de la Garde côtière et un hélicoptère Super Puma. Cependant, la découverte des corps a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité des migrants en mer Méditerranée. Comme le souligne une étude du Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU, depuis le début de l'année, plus de 16 770 migrants ont rejoint la Crète, représentant une augmentation significative par rapport aux années précédentes.
Le maire de la ville d'Ierapetra, Manolis Frangoulis, a commenté cette tragédie, notant que la situation appelle à une réflexion urgente sur les politiques migratoires. « L’embarcation dégonflée témoigne d'un manque de moyens adaptés à ces traversées », a-t-il déclaré.
Des autopsies seront réalisées pour déterminer les causes précises de la mort des victimes, avec des hypothèses incluant l'hypothermie et la déshydratation, comme rapporté par ERT.
Ce naufrage tragique soulève des questions cruciales sur la réponse humanitaire face à la crise migratoire qui se déroule tel un drame récurrent en Méditerranée.







