Paris, France – Brigitte Macron a exprimé son indignation face à l'interruption d'un spectacle d'Ary Abittan par des militantes du collectif féministe #NousToutes, les qualifiant de "sales connes" dans une vidéo récente. Ces activistes, portant des masques avec l'inscription "violeur", ont perturbé la représentation à Paris, appelant au boycott de l'artiste en raison des accusations de viol portées contre lui en 2021. Bien que l'affaire ait été classée sans suite, le retour d'Abittan sur scène reste un sujet de controverse, particulièrement parmi les groupes féministes qui le contestent régulièrement.
Le lendemain de l'incident, Brigitte Macron a assisté au spectacle en compagnie de sa fille, encourgeant l'humoriste en coulisses. Dans la vidéo diffusée, elle plaisante en disant à Abittan : "S'il y a des sales connes on va les foutre dehors". Ses commentaires ont suscité une vive réaction. Sarah Legrain, députée de La France insoumise, a critiqué la Première Dame sur les réseaux sociaux, affirmant que "un non-lieu n'efface pas la parole et les ITT d’une femme".
L'entourage de Brigitte Macron a tenté de nuancer ses propos, affirmant qu'il s'agissait d'une critique des méthodes d'interruption utilisées par le collectif et non d'un soutien aux accusations portées contre Abittan. Cette situation met en lumière le délicat équilibre entre la liberté d'expression artistique et la lutte contre les violences faites aux femmes, un sujet brûlant en France. De nombreux experts soulignent l'importance d'aborder ces questions avec sensibilité, notamment le sociologue Jean-Pierre Winter, qui affirme que "la radicalité des actions doit susciter un débat, sans pour autant cautionner le harcèlement".
Ce conflit soulève donc un débat crucial sur la manière d'aborder ces accusations au sein de la société française et sur le rôle des figures publiques dans la promotion d'un dialogue respectueux.







