Bruna Ferreira, une Brésilienne âgée de 33 ans, a récemment été libérée des griffes des services d'immigration américains, après avoir été interpellée par l'ICE alors qu'elle venait chercher son fils dans le New Hampshire. Le contexte de son arrestation a pris une tournure inattendue, car le père de l'enfant n'est autre que le frère de Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche.
Qualifiée d'« étrangère illégale criminelle », Bruna a rapidement montré qu'elle n'était pas aussi menaçante que les autorités l'avaient avancé. Son avocat, Todd Pomerleau, a soutenu lors d'une audience que Bruna ne représentait aucun danger pour la communauté et qu'elle ne risquait pas de fuir. Ce plaidoyer a convaincu le juge de l'immigration de la libérer, permettant ainsi à la jeune mère de retrouver sa vie auprès de son fils.
Bruna est une résidente de longue date des États-Unis, ayant déménagé lorsque elle était enfant. Elle a également été inscrite au programme DACA, qui offre une protection aux jeunes immigrants. Son arrestation soulève des questions essentielles sur les pratiques des services d'immigration. Des défenseurs des droits de l'homme et des experts, comme l'organisme ACLU, expriment des préoccupations sur des arrestations menées sans discernement qui peuvent briser des familles.
Malgré sa libération, Bruna doit cependant se soumettre à des contrôles réguliers auprès de l'ICE, ce qui maintient une incertitude quant à son statut futur. Cette situation illustre les complications délicates de l'immigration aux États-Unis et les implications personnelles qui en découlent. Les récits comme celui de Bruna sont de plus en plus fréquents dans un climat où les familles sont souvent mises à l'épreuve par des politiques strictes. Comme le souligne un rapport du Parisien, cette affaire met en lumière le besoin urgent de réformes dans le système d'immigration américain.







