Les familles des victimes de l'attentat tragique du DC-10 se sont déclarées profondément affligées par un passage du livre de l'ancien président Nicolas Sarkozy, intitulé Le journal d'un prisonnier. Ce texte, centré sur ses trois semaines de détention à la prison parisienne de la Santé, a suscité une vive réaction, en particulier concernant les allusions que fait Sarkozy à ces familles, les qualifiant de "revenchardes".
En effet, dans un communiqué relayé par l'AFP, le collectif Les Filles du DC-10 a critiqué sa manière de se présenter comme une victime, se sentant utilisée par des proches en quête de justice. "Il est difficile de croire que quelqu'un ayant occupé de si hautes fonctions puisse, aujourd'hui, jouer la carte de la victimisation face à ceux qui ont perdu des êtres chers", a déclaré un représentant du collectif. Ces familles s'apprêtent également à participer au procès en cours lié à cet attentat, qui reste un point de contention majeur en France.
Les réactions ne se sont pas limitées à ces familles, puisque plusieurs experts du domaine politique et des droits humains ont exprimé leurs inquiétudes quant à la façon dont Sarkozy discute des victimes. Jean-Marc Faux, sociologue à l'université de Paris, a souligné que "les victimes et leurs familles doivent toujours être au centre des discussions sur les atrocités qu'elles ont subies". Il ajoute qu'encore une fois, le passé semble se répéter, alors que des débats sur la mémoire et la justice continuent de diviser la société française. Selon Le Monde, ces événements rappellent l'importance d'une démarche empathique et respectueuse envers les familles touchées par ces tragédies.







