Le 10 décembre, la ville d'Auterive en Haute-Garonne a rendu un vibrant hommage à Axel, un adolescent de 14 ans tragiquement tué le 14 février dernier par un conducteur en état d'ivresse. Cet hommage s'est matérialisé par la plantation d'un chêne près du nouveau lycée Lydie-Salvayre, en présence des parents d'Axel, visiblement touchés par cette initiative symbolique.
Axel circulait à moto après un entraînement de rugby lorsqu'il a été percuté par un homme de 49 ans, un ancien chauffeur-livreur, qui était en état d'ébriété et connu pour des infractions similaires. D'après des rapports de Le Parisien, le chauffard avait déjà été condamné pour conduite en état d'ivresse en 2022, ayant même perdu son permis pendant quatre mois. Ce tragique accident a provoqué une onde de choc au sein du club de rugby de Labarthe-sur-Lèze où Axel s'entraînait, mais également auprès de ses camarades de collège.
Une communauté en deuil et en solidarité
La cérémonie de plantation a été ponctuée par la présence du célèbre rugbyman Antoine Dupont, qui a exprimé sa solidarité envers la famille d'Axel, soulignant ainsi l'impact de cette tragédie sur la communauté sportive.
« Nous ne voulons pas que notre fils soit un simple numéro dans ce dossier », a déclaré Arnaud Fajal, le père d'Axel, mettant en avant l'importance de cet hommage. « Cet arbre, ainsi que le banc et la table qui seront installés ici, représentent un lieu où les élèves pourront se recueillir et penser à lui », a-t-il ajouté, visiblement plein d’émotion.
Par ailleurs, la famille du conducteur, située également à Auterive, a exprimé sa compassion envers les proches d'Axel. Son avocat a ajouté que son client cherchait à comprendre la gravité de ses actes et souhaitait sincèrement des excuses. France Info souligne l'empathie qui émerge dans cette situation complexe, où la douleur et la quête de justice s'entremêlent.
Depuis l'accident, la famille d'Axel a pris l'initiative de militer pour des réformes législatives portant sur la création d'un délit d'homicide routier, en prônant des peines plus sévères. C'est un combat qui a abouti à un vote en faveur de cette réforme en juillet dernier, soulignant l'importance d'une justice adaptée aux enjeux de sécurité routière et de protection des jeunes.







