Préoccupée par la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), la Confédération paysanne a récemment lancé une initiative de sensibilisation dans le pays de Redon, à la frontière entre la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine. Des panneaux provocateurs, portant des slogans tels que « DNC Stop au Carnage » et « Stop au massacre », ont été installés à Saint-Nicolas-de-Redon pour attirer l'attention des éleveurs et du grand public sur cette situation alarmante.
Cette campagne fait référence aux abattages massifs d'animaux, jugés excessifs par de nombreux éleveurs, qui se sont retrouvés en première ligne face à cette maladie. Les éleveurs craignent que des mesures de contrôle de la maladie ne nuisent gravement à leur activité, comme l'indiquait un article du Ouest-France.
Des études récentes, rapportées par divers experts en santé animale, soulignent la gravité de la situation et l'impact économique potentiel pour les agriculteurs. « Les pertes dues à la DNC pourraient dépasser les millions d'euros si aucune action n'est entreprise », a déclaré Dr. Julien Martin, vétérinaire engagé dans la lutte contre cette épidémie. Selon lui, la sensibilisation est essentielle pour mobiliser l'opinion publique et pousser les décideurs à agir.
En outre, des experts en agriculture appellent à une réflexion collective sur les méthodes de prévention, en soulignant l'importance de la vaccination et du contrôle sanitaire. La Confédération paysanne espère que cette campagne sensibilisera non seulement le public, mais aussi les autorités compétentes, afin d'éviter un massacre d'animaux sans raison valable.
La mobilisation des éleveurs pourrait également inciter le gouvernement à évaluer et à repenser ses protocoles de gestion de la DNC. Des actions similaires, observées dans d'autres régions de France, pourraient également faire pression pour une approche plus équilibrée qui prend en compte les intérêts économiques des agriculteurs tout en protégeant la santé publique.







