La brigade financière a investi les lieux ce mardi 16 décembre, ciblant à la fois la mairie de Cassis et le domicile de sa maire, Danielle Milon (DVD), dans le cadre d'une enquête concernant la vente de la villa Mauresque.
Cette opération n'a pas seulement touché la première magistrate, mais aussi l'ancien premier adjoint, Philippe Denonfoux, qui s'est vu également visé par les enquêteurs. La mairie est plongée dans une tempête médiatique alors que les soupçons autour de la vente de ce bien immobilier s'éternisent depuis près d'une décennie.
Dans un communiqué de presse, Milon a exprimé son indignation, déclarant : "Je relie cet événement à la saga dite de la villa Mauresque, qui est devenue l'argument de choix de mon opposition politique." Des sources locales, tels que La Provence, font état d'une série de documents financiers et administratifs qui pourraient éclaircir les arcanes complexes de cette vente controversée.
Des experts en droit immobilier et en gestion des collectivités locales soulignent que cette affaire met en lumière les enjeux de transparence dans la gestion des biens publics. "Il est essentiel que les élus soient tenus responsables de leurs actes, surtout dans des dossiers aussi sensibles que celui-ci", a déclaré un avocat spécialisé, sous couvert d'anonymat.
Alors que les investigations se poursuivent, l'avenir politique de Danielle Milon semble incertain. Les citoyens de Cassis gardent un œil attentif sur les développements de cette affaire, conscient qu'elle pourrait avoir des répercussions sur la confiance accordée à leurs élus.







