Le 8 octobre 2025, Philippe Mouiller, sénateur représentant Les Républicains des Deux-Sèvres, a été retrouvé dans un état préoccupant à Paris. Non seulement alcoolisé, mais également blessé au visage, il a suscité une vive polémique après avoir eu un comportement agressif envers des policiers qui tentaient de lui porter secours.
Alors qu'il était au sol, au boulevard Saint-Germain, le sénateur s'est montré particulièrement virulent, criant et invoquant son statut de parlementaire pour justifier son attitude. Selon des témoins, il aurait été menotté afin d'assurer la sécurité des intervenants. L'incident a rapidement attiré l'attention médiatique, mettant en lumière un problème de comportement au sein des hautes sphères politiques.
« Le fait que des élus, censés incarner l'exemplarité, adoptent de tels comportements en public est préoccupant », déclare un spécialiste en sciences politiques. En réponse à cet incident, le président du Sénat a saisi le comité déontologique du Parlement pour examiner la situation de Mouiller.
Détenu brièvement en cellule de dégrisement, le sénateur a également été hospitalisé pour des blessures mineures. Depuis cet événement, plusieurs voix se sont élevées, demandant une réflexion sur les exigences de comportement et l'éthique au sein de la classe politique française.
Le comité déontologique, connu pour être strict dans ses évaluations, devra prendre en compte non seulement l'incident en question, mais aussi l'impact potentiel sur l'image du Sénat et des institutions. Comme le souligne l'analyste politique Jean-Claude Dupin, « ce type d'incident peut éroder la confiance du public envers les élus, une problématique déjà exacerbée dans le contexte actuel ». L'affaire Mouiller pourrait ainsi ouvrir la voie à un débat national sur la responsabilité des représentants élus.







