Samedi dernier, un attentat tragique a coûté la vie à trois Américains en Syrie. L’auteur de cette attaque, membre des forces de sécurité syriennes, était déjà dans le viseur des autorités pour ses « idées islamistes extrémistes ». Le porte-parole du ministère syrien de l’Intérieur, Noureddine al-Baba, a déclaré que des mesures étaient en cours pour le « radier » des forces de sécurité, une décision qui devait être appliquée immédiatement après les faits.
Selon des informations de l'AFP, 11 autres membres des forces de sécurité ont été interpellés suite à cette tragédie survenue dans la région désertique de Palmyre. Ce responsable a précisé que l’assaillant, actif depuis plus de dix mois au sein des forces de sécurité, avait été transféré à Palmyre après avoir servi dans plusieurs autres villes.
Les forces américaines présentes pour soutenir des opérations contre l'État islamique (EI) ont été prises pour cible par un tireur isolé. Ce dernier, abattu lors de l'attaque, a également fait des blessés parmi les soldats. Ce type d'attaque est particulièrement alarmant, car il s’agit du premier incident de cette ampleur en Syrie depuis l’avènement d’un nouveau régime islamiste qui s'est rapproché des États-Unis, un événement rapporté par de nombreux médias français.
Donald Trump a réagi fermement à cette attaque, promettant une riposte. « Nous riposterons », a-t-il déclaré, affirmant que l’incident était le fait de l’EI dans une zone à haut risque. Ce contexte souligne les vulnérabilités persistantes en Syrie malgré les efforts de contrôle par le gouvernement syrien. La situation sur le terrain reste complexe, avec un besoin urgent de vigilance, comme l’a souligné un expert en géopolitique de l’Institut français des relations internationales. Ce dernier a averti que la radication de menaces internes au sein des forces de sécurité est essentielle pour éviter de futurs attentats.
Cette tragédie met en lumière non seulement la persistance des groupes extrémistes dans la région, mais aussi les défis que rencontrent les forces de sécurité syriennes, déjà soumises à un stress considérable. La communauté internationale observe attentivement, alors que Washington et Damas naviguent dans ces eaux troubles.







