Récemment, à Épinal, une mère a été condamnée à un an de prison avec sursis probatoire pour des actes de violence graves à l'encontre de son fils. Les faits, rapportés par Vosges Matin, révèlent une réalité douloureuse : entre ses 9 et 10 ans, l'enfant a été victime de mauvais traitements répétés.
La mère a admis avoir infligé des claques à son fils et avoir utilisé ses propres excréments sur lui, exprimant un épuisement face à son comportement considéré comme « difficile ». En effet, le garçon souffre d'encoprésie, une forme d'incontinence anale, qui a exacerbé la situation familiale. C'est ce que souligne le jugement pris par le tribunal, qui l’a aussi condamné à verser 3 000 euros pour préjudice moral.
Évoquant un événement isolé, la mère a confié : « J’étais à bout de forces. Il était sous la douche et je ne sais pas pourquoi, je lui ai écrasé sur le ventre. Je regretterai toute ma vie ce qu’il s’est passé, » a-t-elle déclaré avec des larmes aux yeux. Cependant, l’enquête a révélé que ce comportement semblait s'inscrire dans un schéma récurrent.
D’abord adoptée à l'âge de 3 ans, la victime a trouve voie à un suivi psychologique, ce qui a conduit à un signalement. Après cette découverte, l'enfant a été placé chez son père et sa mère n'a plus l'autorité parentale. Elle n'a le droit de contact qu'une fois par mois, dans un cadre neutre.
Cette affaire interroge sur les problématiques de maltraitance et sur le soutien dont peuvent ou non bénéficier les familles en détresse. Des spécialistes estiment qu'une éducation positive et un accompagnement psychologique adéquat sont essentiels pour prévenir de tels drames. La société ne doit pas rester silencieuse face à de tels actes et prendre les mesures nécessaires pour protéger les enfants.







