Maylis Daubon, mère de famille de 53 ans, a récemment été condamnée à une peine de 30 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Landes. Reconnu coupable d'avoir empoisonné ses deux filles, cette affaire a secoué la France, notamment en raison de la tragédie qui a frappé sa famille en novembre 2019, lorsque l’aînée, Enea, a perdu la vie. Un léger retour en arrière, la mère a également été déclarée coupable d'une tentative d'assassinat non concrétisée sur son ex-mari.
Dix jours après le verdict, Daubon a annoncé son intention de faire appel. Ce nouveau procès, prévu d'ici un an, devrait se tenir dans les villes de Pau ou Tarbes. Selon les informations rapportées par Sud Ouest, son avocat, Maître Carine Monzat, semble déterminé à prouver l'innocence de sa cliente.
Lors de ses délibérations, la cour a mis environ quatre heures pour rendre son verdict. Côté victime, Yannick Reverdy, l'ex-mari de Daubon, a exprimé sa préoccupation face à la lourde peine infligée, affirmant qu'il était prêt à relever le défi du nouvel appel, ayant déjà anticipé les complications de cette affaire. « Pas de surprise », a-t-il déclaré, soulignant que la situation était attendue.
Outre les émotions des proches, des experts criminels ont soulevé des questions sur les motivations et le comportement de Daubon. Il est important de noter que cette affaire reste sensible pour le public français, alors que le pays continue d’observer les réflexions autour de la santé mentale et des relations familiales dans des contextes tragiques. L’avocat de la partie civile, Maître Victor Font, a également rappelé que Daubon avait antérieurement fait appel d'autres verdicts, illustrant un schéma de contestation judiciaire récurrent.
Dans l'attente de ce second procès, le cas de Maylis Daubon reste au cœur des débats. Les ressorts psychologiques, les émotions brisées et les questions éthiques entourant ce drame familial sont susceptibles d'animer les discussions au sein de la société française.







