Dans un nouvel acte de violence en Cisjordanie occupée, un adolescent palestinien de 16 ans, Mouheeb Ahmed Jibril, a été abattu par des colons israéliens près de Bethléem. L'incident s'inscrit dans un contexte tragique où, depuis le début des hostilités à Gaza, plus de 1 000 Palestiniens, incluant des civils et des militants, ont perdu la vie sous les balles israéliennes, D'après le rapport du ministère palestinien de la Santé.
Selon l'agence de presse palestinienne WAFA, la scène s'est déroulée après les funérailles d'un autre jeune homme tué quelques jours plus tôt. Alors que la foule se dispersait, Jibril et d'autres jeunes hommes se tenaient à l'entrée nord de Tuqu lorsqu'un colon israélien est sorti de son véhicule, ouvrant le feu sans avertissement. Ce geste a gravement blessé un autre jeune et a choqué la communauté locale, déjà ébranlée par une situation de violence chronique.
Une réponse de l'armée israélienne
Contacté par l'AFP, l'armée israélienne a justifié sa présence dans la région, évoquant des « terroristes masqués » jetant des projectiles sur des voitures civiles. Le porte-parole de l'armée a assuré que des efforts étaient déployés pour « rétablir l'ordre », bien que le bilan tragique de cet épisode souligne des inquiétudes croissantes concernant l'escalade des hostilités.
Les tensions en Cisjordanie, où les violences se sont intensifiées à la suite de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, n'indiquent aucun signe d'apaisement, même après l'instauration d'une trêve fragile. Des experts comme le chercheur en géopolitique Pierre Haski estiment que « la situation est de plus en plus volatile », et que des mesures urgentes doivent être prises pour prévenir davantage de pertes humaines.
Les images de conflit s'accumulent, chaque jour apportant son lot de douleur et de désespoir. Alors que la communauté internationale appelle à une résolution pacifique, les familles des victimes continuent de pleurer la perte de leurs proches dans un cycle de violence sans fin.







