En réponse aux nouvelles restrictions imposées par les États-Unis, le Mali et le Burkina Faso ont décidé d'appliquer des mesures équivalentes concernant les visas pour les citoyens américains. Cette décision a été annoncée deux semaines après que Washington a ajouté ces deux pays à sa liste de nationalités soumises à des interdictions d'entrée sur le territoire américain.
Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a déclaré : "En application du principe de réciprocité, nous imposons des conditions similaires aux ressortissants américains." De son côté, Bamako a exprimé son étonnement face à cette décision unilatérale de Washington, regrettant que de telles mesures aient été prises sans consultation préalable. Le gouvernement malien a indiqué : "Nous appliquerons les mêmes exigences que celles imposées à nos citoyens souhaitant entrer aux États-Unis."
Les deux nations sahéliennes, se trouvant sous des juntes militaires, forment un groupe alliance avec le Niger. Cela montre une volonté commune de défendre leurs droits face aux décisions d'une puissance étrangère, et souligne un sentiment de solidarité entre ces pays.
Il est intéressant de noter qu'une source diplomatique a mentionné que le Nigeria pourrait envisager des mesures similaires, mais aucune communication officielle n'a été faite à ce sujet jusqu'à présent.
Pendant ce temps, des experts en relations internationales soulignent que ces retours de bâton diplomatiques pourraient devenir une norme dans le climat actuel, où la réciprocité des décisions sur les visas devient un outil de pression. Selon le spécialiste en politique africaine, Dr. Amadou Diallo, "ces décisions ne font qu'intensifier les tensions existantes entre les États-Unis et certains pays africains, souvent en raison de vues divergentes sur les questions de sécurité".
Les nouvelles mesures pourraient avoir un impact significatif sur les relations bilatérales, alors que les pays africains cherchent à renforcer leur souveraineté et à s'affirmer sur la scène mondiale.







