L'administration Trump a récemment annoncé une décision marquante : la réduction de la durée des permis de travail pour plusieurs catégories d'immigrés, dont les réfugiés et demandeurs d'asile, de cinq ans à seulement dix-huit mois. Cette mesure fait suite à un attentat tragique à Washington, attribué à un Afghan, qui a ravivé les débats sur la sécurité nationale et la politique migratoire des États-Unis.
Dans un communiqué, les services de citoyenneté et d'immigration (USCIS) ont justifié cette modification en déclarant qu'elle permettrait de réaliser des vérifications plus fréquentes des antécédents des travailleurs étrangers. Joseph Edlow, directeur de l'USCIS, a ainsi affirmé que l'objectif est de garantir que ces immigrants ne menacent pas la sécurité publique ou n'encouragent pas des idéologies nuisibles. "Après l'attentat contre des militaires de la garde nationale, il est évident que des contrôles plus rigoureux sont nécessaires", a-t-il souligné.
En parallèle, l'USCIS a gelé toutes les demandes d'asile pour les ressortissants de 19 pays, dont l'Afghanistan, renforçant ainsi les restrictions d'entrée en vigueur depuis juin, qui avaient déjà visé des nations en raison de préoccupations de sécurité nationale. Ce durcissement des lois sur l'immigration a suscité des réactions passionnées, tant du côté des défenseurs des droits des immigrés que des représentants politiques. Selon un rapport de "France 24", cette situation a engendré un vif débat au sein du Congrès américain, chaque parti se renvoyant la responsabilité des décisions prises.
La polémique a en outre été alimentée par le fait que l'individu à l'origine de l'attentat avait été accueilli aux États-Unis quelques mois plus tôt. Son histoire, partagée par des médias comme "Le Monde", soulève des questions sur la manière dont les politiques migratoires sont mises en œuvre au pays des droits de l'homme, un principe qui semble en contradiction avec ces nouvelles mesures restrictives.
Les experts s'inquiètent également des implications de ces décisions sur les droits des immigrés. "Cette contraction des permis de travail aura un impact dévastateur sur les vies de nombreuses personnes qui ont fui la violence et la persécution", a déclaré Anne Richard, ancienne assistante secrétaire d'État pour les populations, les réfugiés et les migrations. Elle a insisté sur le fait que, dans le contexte actuel, il est crucial de maintenir un équilibre entre sécurité et compassion.







