Dans une déclaration marquante, Khalil al-Hayya, le chef du Hamas à Gaza, a annoncé que le groupe était prêt à transférer ses armes à une autorité palestinienne, mais seulement si l'occupation israélienne prend fin. Cette affirmation fait écho à l'espoir d'un éventuel rétablissement de la paix dans la région. "Nos armes sont liées à l'existence de l'occupation et de l'agression", a-t-il déclaré, soulignant que la résistance au régime israélien reste au cœur de leur lutte.
Le Hamas aspire à un État souverain et indépendant, une vision discutée avec des représentants d'autres factions palestiniennes. Dans un contexte déjà tendu, des analystes internationaux soulignent que ce geste pourrait ouvrir la porte à des négociations plus larges. Selon une source de France 24, cette déclaration pourrait signaler un changement dans la dynamique politique palestinienne, bien que de nombreux défis persistent, notamment les réticences d'Israël à accepter une telle condition.
Al-Hayya a également ajouté que le mouvement serait favorable au déploiement de forces de l'ONU pour surveiller les frontières, mais pas pour un désarmement forcé. Cela reflète la méfiance du Hamas envers toute intervention qui pourrait altérer leur position. Les experts notent que le climat général reste volatile, et que des solutions pacifiques demanderont des compromis significatifs de toutes parts.
Les tentatives précédentes de résolution du conflit ont souvent échoué en raison de la méfiance mutuelle, mais les propos d'Al-Hayya pourraient offrir une nouvelle perspective sur une issue possible. Les prochaines étapes dépendront certainement des réactions de l'Israël et de la communauté internationale.







