Arrivée à Oslo pour la cérémonie du prix Nobel de la paix, Corina Parisca de Machado a partagé son soutien inébranlable pour sa fille, l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, qui vit actuellement cachée au Venezuela. Elle s'inquiète de ne pas avoir vu sa fille depuis plus d'un an et prie quotidiennement pour qu'elle puisse se rendre en Norvège cette semaine.
« Chaque jour, je prie pour que ma fille soit présente avec nous », a-t-elle déclaré à son arrivée à l'aéroport d'Oslo. Les circonstances sont complexes pour Maria Corina, qui est confrontée à des accusations de la part du régime de Nicolás Maduro, qui la considère comme une fugitif si elle quitte le pays, comme l'a souligné le procureur général vénézuélien Tarek William Saab.
Malgré ces menaces, la lauréate de 58 ans a été récompensée le 10 octobre pour ses efforts en faveur d'une transition démocratique au Venezuela. Dans une réaction à cette distinction inattendue, Corina Parisca a confié à des journalistes : « Je n'aurais jamais imaginé que ma fille serait reconnue de cette manière. »
Maria Corina s'apprête à faire sa première apparition publique après sa nomination, où elle devrait tenir une conférence de presse à l'Institut Nobel. La situation politique au Venezuela, marquée par un climat d'instabilité, soulève des préocupations internationales.
Interrogé sur le contexte actuel, un analyste politique a déclaré : « La reconnaissance internationale, comme le prix Nobel, met en lumière les luttes pour la démocratie dans des régimes autoritaires. C'est un moment crucial pour le Venezuela et pour les droits de l'homme dans la région. »
Comme l'a rapporté Le Monde, plusieurs chefs d'État d'Amérique Latine, dont le président argentin Javier Milei, sont également attendus à la cérémonie, soulignant l'importance de cet événement au niveau international.
Le reste du monde suit de près cette cérémonie, qui pourrait marquer un tournant pour l'avenir politique de Maria Corina Machado et contribuer au débat sur les droits humains au Venezuela.







