Dans un nouvel élan de provocation, Kim Jong Un a récemment mis en avant les nouveaux lance-roquettes de son pays, capable de frapper avec une précision dévastatrice. Lors d'une visite dans une usine de production d'armements, il a souligné que ces systèmes pourraient potentiellement engendrer jusqu'à 10 000 victimes en une seule heure, particulièrement dans des zones à forte densité de population, comme Séoul, selon une étude du RAND Corporation.
Les commentaires de Kim lors de cette démonstration ont été soutenus par les médias d'État, soulignant l'« annihilation de l'ennemi » comme objectif principal de ces nouvelles armes. Ces déclarations s'inscrivent dans un climat d'escalade des essais d'armement de la Corée du Nord, avec l'intention manifeste de peaufiner ses capacités militaires à des fins stratégiques.
Concrètement, les lance-roquettes dévoilés sont décrits comme des systèmes super puissants, capables d'assurer des frappes précises et massives. Des experts issus de l'Institut d'études extrême-orientales de l'université de Kyungnam, tels que Lim Eul-chul, précisent que ces équipements sont adaptés pour des opérations militaires ciblées, utilisant potentiellement des petites ogives nucléaires.
En outre, le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie, sur fond de guerre en Ukraine, suscite des préoccupations croissantes. Des analystes estiment que Pyongyang, en modernisant ses capacités militaires, pourrait envisager d'exporter certaines de ses innovations vers Moscou.
Ce contexte militaire tendu se déroule alors qu'un congrès du Parti au pouvoir est prévu pour 2026 à Pyongyang, où des discussions sur l'expansion de l'arsenal nucléaire du pays seront à l'ordre du jour, renforçant ainsi l'un des principaux axes stratégiques de Kim Jong Un.
Alors que le monde retient son souffle face à ces provocations, l'avenir des relations intercoréennes et la stabilité régionale semblent plus incertains que jamais.







