Dans un contexte déjà tendu, le gouvernement ukrainien a vivement contesté les accusations formulées par Moscou concernant une prétendue attaque par drones sur la résidence de Vladimir Poutine. Selon Kiev, aucune preuve crédible n'étaye ces assertions.
Les tensions entre les deux nations ont franchi un nouveau palier après que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a critiqué l'absence de preuves de la part de la Russie sur l'éventuelle attaque. "Nous sommes préoccupés et déçus de constater que même après ces graves accusations, Moscou n'a fourni aucun élément tangible", a-t-il déclaré, tout en appelant à une approche plus responsable de la part de la communauté internationale.
Ces commentaires interviennent à un moment où des discussions prometteuses pour un accord de paix avaient récemment été évoquées, notamment lors d'une réunion entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump, ce dernier poussant fortement pour une résolution du conflit qui perdure depuis près de quatre ans.
La réponse du Kremlin, par l'intermédiaire de son porte-parole Dmitri Peskov, n'a pas tardé, qualifiant les accusations ukrainiennes de "mensonges" et menaçant d'un durcissement de leur position lors des négociations. "Les conséquences de cette attaque se traduiront par un durcissement de notre approche", a-t-il averti, tout en déclarant que tous les drones supposément lancés sur la résidence avaient été neutralisés.
Des personnalités politiques, comme le Premier ministre indien Narendra Modi, ont exprimé leur inquiétude face à ces dénonciations, les qualifiant de "manipulations" pouvant mener à plus d'atrocités. Dans ce climat de méfiance croissante, des échanges diplomatiques continuent entre leaders occidentaux, renforçant la nécessité d'une approche unie face au conflit.
En parallèle, sur le terrain, les hostilités persistent, avec des bombardements sporadiques entre les deux camps. L'armée ukrainienne a rapporté une attaque nocturne impliquant des missiles et des drones russes, tandis que les autorités locales dans la région de Tcherniguiv ont ordonné l'évacuation de plusieurs villages en raison de la hausse des frappes russes.
Les sociétés civiles des deux nations et les observateurs internationaux, comme le site d'infos locales Le Parisien, se montrent préoccupés par les escalades de violence, tandis que des experts appellent à une résolution pacifique pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation qui affecte déjà des millions de personnes.







