Au cœur de l'Ariège, un événement a secoué le monde agricole. Le Gaec de Mouriscou, situé à Bordes-sur-Arize, fait face à un dépeuplement sévère de son cheptel, impliquant l'abattage de 207 vaches en raison de la dermatose nodulaire contagieuse.
Ce constat alarmant a été confirmé ce vendredi matin lorsque les services vétérinaires, lors des opérations d'abattage, ont détecté quatre nouvelles bovines touchées par cette maladie. La dermatose nodulaire contagieuse, connue pour sa contagiosité, soulève de vives inquiétudes parmi les éleveurs locaux et régionaux.
« Ce type de propagation pourrait indiquer une insuffisance dans les mesures de contrôle actuelles », a déclaré un vétérinaire de la région, parlant sous couvert d'anonymat. « Bien que des protocoles aient été mis en place, il semble que la situation échappe à notre contrôle ».
Le ministère de l'Agriculture, tout en ayant validé le protocole expérimental pour gérer la maladie, doit désormais faire face aux nouvelles réalités du terrain. Selon un rapport publié par le ministère, de nombreuses bêtes auraient probablement dû être abattues pour éviter une propagation davantage massive.
Le secteur agricole, déjà éprouvé par d'autres maladies, redoute que cette nouvelle crise ne fragilise encore davantage son économie. Des experts prévoient également que les mesures de sécurité devront être réévaluées pour garantir une protection efficace à l'avenir.
Les éleveurs sont appelés à rester vigilants et à rapporter tout signe de maladie. La solidarité et la coopération entre agriculteurs, vétérinaires et autorités sanitaires seront cruciales pour traverser cette épreuve.







