Une jeune résident de la Dordogne a été arrêtée le 2 décembre dernier à son domicile par les gendarmes de la brigade de recherche de Brive, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants. Selon les autorités, la mise en cause est suspectée d'avoir été impliquée dans un réseau structuré géré depuis l'intérieur du centre de détention d’Uzerche, où son compagnon est actuellement incarcéré.
Les enquêteurs estiment qu'elle a introduit des drogues dans l'établissement pénitentiaire et qu'elle a également touché des tickets de cartes de paiement prépayées, destinés à financer ce trafic orchestré derrière les murs de la prison. Cette affaire met en lumière un problème préoccupant avec un trafic de stupéfiants qui semble se développer dans plusieurs établissements pénitentiaires en France.
Les autorités judiciaires locales, y compris le parquet de Tulle, ont exprimé leur inquiétude face à la complicité croissante entre les détenus et leurs proches à l'extérieur. Selon un expert en criminalité, "ces réseaux organisés exploitent la vulnérabilité des relations familiales pour alimenter le marché illégal de la drogue".
La suspecte comparaîtra le 3 mars 2026 devant le tribunal correctionnel de Tulle, accompagnée de quatre autres complices, dont deux jeunes femmes originaires de Gironde et de Haute-Garonne. Cette affaire soulève également des questions sur la sécurité et l'efficacité du système pénitentiaire français dans la lutte contre la criminalité organisée.
Des réactions de la part de la population locale montrent un mélange d'indignation et de préoccupation quant à l'impact de tels réseaux sur la communauté. Un habitant a déclaré : "Il est inquiétant de voir comment même derrière les barreaux, certains peuvent continuer à nuire à la société".







