Dans un communiqué daté du 26 décembre 2025, l'Agence régionale de santé (ARS) a annoncé la suspension de deux ans d'Elena Le Gal, sage-femme basée à Ligné, qui a suivi près de 800 naissances au cours de sa carrière de quinze ans. Cette décision fait suite à des manquements sérieux constatés lors de ses accouchements à domicile, signalés par l'ARS et confirmés par la chambre disciplinaire du conseil interrégional de l'ordre des sages-femmes.
Elena Le Gal, âgée de 36 ans, était connue pour sa pratique des accouchements à domicile, une approche souvent entourée de controverses et d'opinions partagées parmi les professionnels de santé. Selon certains experts, cette méthode peut offrir un cadre intime et favorable pour les familles, tandis que d'autres soulignent les risques potentiels pour la santé des mères et des nouveau-nés. "La sécurité doit toujours primer", a déclaré un obstétricien de Nantes, insistant sur l'importance de protocoles stricts.
Les accusations contre Le Gal incluent l'absence de suivi médical adéquat et le non-respect des normes de sécurité, ce qui a suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté, selon des témoignages recueillis par Ouest-France. Les partisans d’accouchements à domicile se sentent également ébranlés par cette affaire, craignant qu'elle ne ternisse leur cause, alors que les débats sur la légitimité et la sécurité de ces pratiques continuent d'agiter le milieu médical.
Ce cas soulève des questions fondamentales : faut-il durcir la réglementation sur les accouchements à domicile ou y a-t-il une place pour une approche plus flexible, qui tient compte des choix des familles tout en garantissant leur sécurité ? Les autorités de santé sont désormais appelées à réévaluer les pratiques de cette profession pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.







