Le 15 décembre, à la maison de la chasse de Pierrelatte, un moment de gratitude pour des subventions a pris une tournure inattendue. La présence du conseiller régional Philippe Meunier a fait défaut, suscitant des interrogations. En réalité, l'élu Les Républicains était occupé à visiter une école à La Garde-Adhémar, à quelques kilomètres, une heure avant l'événement festif.
Meunier a justifié son absence en affirmant que la venue à la maison de la chasse ne figurait pas dans son emploi du temps. Toutefois, il semble que l'invitation ait bien été envoyée par la Région aux médias, accompagnée de petits fours qui l'attendaient à Pierrelatte.
Cette situation soulève des rumeurs de tensions politiques historiques entre la municipalité de Pierrelatte et le président des chasseurs, membre d'une liste d'opposition aux élections municipales. La mairie, n'ayant pas été invitée en temps voulu, a décidé de ne pas envoyer de représentants à cette cérémonie, tout en informant la Région de sa décision.
Cette absence souligne la complexité des relations locales et soulève des questions sur la transparence et l'inclusivité des événements sponsorisés par la Région. Les experts politiques, comme le politologue Jacques Dupont, rapportent que ces incidents peuvent affecter la perception publique des élus et poser les bases de conflits futurs.
Ainsi, les chasseurs de Pierrelatte se retrouvent au cœur d'une dynamique politique peu enviable, mais leur volonté de reconnaître le soutien financier de la Région reste claire. Selon un membre de l'association, « nous avons besoin de soutien pour nos projets, malgré les tensions ». Cette situation illustre parfaitement les défis que rencontrent les entités locales dans un cadre administratif souvent complexe.







