Ce mardi 2 décembre, l'audience du tribunal de Pau sur l’affaire Bétharram a pris une tournure inattendue lorsque l’ancien surveillant de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram a fait un malaise en plein jugement. Ce dernier est le seul accusé dans cette affaire où des viols et agressions sexuelles sur mineurs sont reprochés.
Âgé de 60 ans et placé en détention provisoire depuis février dernier, il avait soumis une demande de remise en liberté, qui avait d'abord été acceptée par le juge d'instruction. Cependant, le parquet a rapidement fait appel, entraînant le maintien en détention. Au cœur de ce procès, qui se déroule à huis clos, des témoins ont évoqué la lourdeur de l'atmosphère, avec un important dispositif policier en place pour assurer la sécurité, surtout lors de l'évacuation de l'accusé, comme l’a rapporté Le Monde.
Environ une demi-heure après le début de l'audience, l'absence de nouvelles de l’accusé a inquiété toutes les personnes présentes. Des équipes de secours, incluant le Samu et les pompiers, ont été rapidement mobilisées. Ce malaise soulève des interrogations non seulement sur l'état de santé de l'accusé, mais aussi sur l'impact émotionnel de ce procès qui traite de séquences douloureuses pour les victimes présumées.
Pour le collectif de victimes, représenté lors des audiences, cet événement renforce leur détermination à voir le système judiciaire évoluer pour mieux protéger les mineurs victimes d'agressions. Comme le précise l'avocate d'une victime, ces moments de tension rappellent la souffrance endurée et l'importance de ce procès pour les victimes. Les débats et la mise en lumière de ces faits graves sont perçus comme essentiels pour entamer un véritable processus de guérison pour ceux qui ont souffert en silence.
La suite du procès est attendue avec impatience, alors que les familles des victimes espèrent que justice sera faite. La pression sur le système judiciaire pour traiter de tels cas avec la gravité qu'ils méritent n'a jamais été aussi forte.







