À quelques jours du scrutin présidentiel au Chili, le candidat d'extrême droite, José Antonio Kast, se positionne comme le champion d'un retour à l'ordre amid chaos et tensions. Lors de son discours de campagne à Temuco, il a galvanisé ses partisans en promettant une gouvernance rassemblant sécurité et confiance.
Kast, qui se présente pour la troisième fois, a été conforté par les sondages, plaçant son rival, la candidate de gauche Jeannette Jara, dans une position défavorable. Alors que le pays sort d’une période marquée par des troubles sociaux, Kast a déclaré : "Nous instaurerons l'ordre, la sécurité et la confiance", tout en critiquant l'héritage du président actuel, Gabriel Boric.
Appuyé par une audience de 5 000 personnes, Kast a évoqué l'Araucanie, une région où son mouvement résonne, mais qui est également le foyer des communautés mapuches, le plus grand groupe autochtone du pays. Il décrit cette zone comme étant "frappée par la peur et le vandalisme", sa promesse d'expulser 340 000 migrants sans papiers étant au cœur de sa campagne, se basant sur un discours renforcé par des préoccupations liées à l'immigration et à la criminalité, qui dominent les débats au Chili selon des médias locaux.
D’un autre côté, Jeannette Jara a promis de renforcer la sécurité publique pour combattre le crime organisé, prenant appui sur ses précédentes expériences en tant que ministre du Travail, où elle a réussi à augmenter le salaire minimum et réduire la durée du travail hebdomadaire à 40 heures. Elle présente une image d'espoir axée sur des réformes sociales, visant à convaincre les Chiliens de la nécessité d’une approche plus douce mais efficace face aux défis de la nation.
Ceissant à l’estrade, Kast a terminé son discours en se mêlant à ses sympathisants. Ce contraste sur le terrain illustre bien la fracture qui traverse la société chilienne, où des opinions divergentes coexistent. Selon certains experts, la polarisation pourrait déterminer le résultat de cette élection, avec un débat qui ne cesse de s’intensifier au fur et à mesure que le jour du vote approche.
Alors que le pays se dirige vers un potentiel "choc d'espoir" avec le nouveau mandat, le choix entre Kast et Jara pourrait bien changer le cours de l'histoire chilienne.







