La demande de voitures sans permis connaît une croissance significative en France, répondant à divers besoins, que ce soit pour les jeunes cherchant un moyen de transport, les urbains désireux d'éviter le stress du stationnement, ou ceux qui sont privés de permis. Ce marché se transforme rapidement, notamment avec l'arrivée du modèle électrique Citroën AMI, qui attire particulièrement les jeunes de 14 à 18 ans.
La location s'avère être une option populaire, mais elle était longtemps limitée. Des entreprises comme Rent a Car et ADA ont commencé à intégrer des véhicules sans permis dans leur flotte. Pour louer, il suffit de posséder le Brevet de Sécurité Routière (BSR) ou le permis AM depuis deux ans, ainsi que d'être majeur. Des enseignes de grande distribution, telles que U Location et Leclerc, proposent également des véhicules sans permis à la journée, élargissant ainsi l'accès.
Un besoin croissant pour plus de flexibilité
Face à la rigidité de la location longue durée, il manquait une solution intermédiaire pour ceux ayant besoin d'un véhicule temporaire. Quentin Sabathe, fondateur de V-Loc, l'a compris lors de sa propre suspension de permis. Il a lancé cette entreprise avec l'idée d'offrir des locations flexibles allant de un à douze mois. Avec un tarif attractif de 15 euros par jour, cette offre comprend tout : kilométrage illimité et assurance intégrée.
Le succès de V-Loc
Depuis sa création en 2021, V-Loc a conquis plus de 650 clients, avec une flotte de 450 véhicules et neuf agences en France. La stratégie de livraison rapide à domicile et l'attrait croissant pour les voitures sans permis électriques rendent cette solution de transport de plus en plus populaire, même auprès des conducteurs possédant déjà un permis.
La mobilité personnalisée est un sujet d'actualité en France, et des experts en transport prédisent que cette tendance va continuer à croître. En effet, les voitures sans permis offrent une alternative simple et économique face aux contraintes de circulation actuelles. Cela reflète un changement de mentalité vers une mobilité plus inclusive et adaptable, comme l'indique une récente étude de l'Institut de la mobilité durable.







