Dans le paysage souvent impitoyable de la politique, des figures inattendues émergent pour capturer l'attention du public. Maximus, le chat gris du Premier ministre belge Bart De Wever, est devenu une vedette des réseaux sociaux, attirant l’attention sur des sujets brûlants au-delà de ses pitreries félines.
Les animaux de compagnie des politiciens ne sont pas nouveaux : des présidents américains aux chiens au jardin de l'Élysée, ces compagnons à quatre pattes apportent une touche d'humanité aux figures publiques. Mais Maximus va plus loin. Adepte d'Instagram, il ne se contente pas de jouer ou de dormir ; il s'exprime à travers des bulles de dialogue, partageant son avis sur des questions politiques aux côtés de son maître.
Ce phénomène a suscité des réactions variées. D’une part, certains voient cela comme un moyen ludique de démocratiser la politique et de toucher une population plus jeune et engagée. D’autre part, des experts s’interrogent sur la superficialité de ce type de communication. Selon le politologue Philippe de Lara, « Maximus pourrait bien être un symbole du déclin de la profondeur dans le débat public ». Ce débat met en lumière les efforts croissants pour capter l'attention des citoyens dans un climat de division croissante.
Alors que le pays de Milou se retrouve confronté à des dilemmes économiques et sociaux, le chat du Premier ministre parvient à séduire la population, suscitant des rires et, peut-être, une réflexion sur des sujets plus graves. Comme l’adage le dit, dans un monde de requins, même un chat peut se révéler être un acteur essentiel. Alors que Maximus continue de jouer son rôle de communicant, comment cette évolution influencera-t-elle la scène politique belge ?







