Israël a annoncé, le samedi 13 décembre, avoir abattu Raad Saad, un important dirigeant militaire du mouvement militant palestinien Hamas, suite à une frappe aérienne dans la bande de Gaza. Cette opération a été présentée par le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense, Israel Katz, comme une réponse nécessaire à l'activation d'une bombe par le Hamas, qui a blessé des soldats israéliens.
L'armée israélienne a qualifié Raad Saad de « l'un des architectes principaux » de l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, qui a été un tournant dans le conflit actuel, déclenchant une escalade des hostilités entre Israël et le Hamas. En outre, ce même jour, quatre Palestiniens ont perdu la vie lors d'une autre frappe aérienne israélienne dans le quartier de Tel Al-Hawa à Gaza, selon des sources médicales.
Les opérations israéliennes se poursuivent malgré les appels à un cessez-le-feu. Le Hamas a dénoncé cette attaque en tant que « violation criminelle délibérée de l'accord de cessez-le-feu », qui a été mis en place en octobre après deux ans de conflit.
Mahmoud Bassal, porte-parole des services de secours, a déclaré à l'Agence France-Presse que les corps des quatre victimes, gravement brûlés, avaient été transportés à l'hôpital Al-Shifa. Plusieurs habitants ont rapporté que des drones israéliens survolaient la zone au moment de l'attaque, ayant visé un véhicule civil avec précision.
Ce contexte de violence croissante souligne les tensions persistantes dans la région et met en lumière les enjeux complexes liés à la sécurité et à la politique, alors que les conséquences de ce conflit continuent d'affecter les civils des deux côtés. Des experts appellent à la nécessité d'une solution diplomatique pour apaiser la situation et éviter une escalade encore plus prononcée.







