Donald Trump a récemment signé un décret historique qui permet de reclasser la marijuana comme une substance moins dangereuse. Conformément à cette décision, le cannabis passera de la catégorie 1, qui inclut des drogues hautement addictives comme l’héroïne et le LSD, à la catégorie 3, qui regroupe des substances à risque modéré.
Dans une déclaration, Trump a évoqué les nombreuses personnes qui lui ont exprimé le souhait de voir ce changement, notamment des patients souffrant de douleurs chroniques. Cependant, le président a précisé que cette reclassification ne signifie pas une dépénalisation de la marijuana à des fins récréatives. "J'ai toujours conseillé à mes enfants de rester éloignés des drogues," a-t-il affirmé avant de signer le décret.
Cette démarche vise à encourager la recherche médicale sur les usages du cannabis, déjà autorisé à des fins médicales dans de nombreux États américains. "Cette décision est un pas en avant et pourrait induire des recherches cruciales sur les effets de la marijuana," a commenté une porte-parole du gouvernement, mettant l'accent sur le besoin d'explorer les vertus médicinales du cannabis et du CBD.
Malgré la législation de la marijuana dans plus de vingt États, la reclassification ne fait pas disparaître la criminalisation au niveau fédéral. Selon Cat Packer, responsable de l’organisation Coalition for Responsible Cannabis Commerce, cette annonce ne répond pas aux besoins criants de réforme. "Le soutien de la population pour la légalisation et la fin de la criminalisation fédérale est immense," souligne-t-elle.
Parallèlement à cela, les bénéficiaires de Medicare, les personnes âgées de plus de 65 ans, pourront recevoir des prescriptions gratuites de produits à base de CBD à partir du printemps prochain, comme l'a annoncé Mehmet Oz, un responsable du programme. Cette initiative pourrait transformer l'économie du secteur du cannabis en allégeant les contraintes pesant sur les entreprises.
La classification de la marijuana en 1970 par Richard Nixon a marqué le début d'une guerre contre les drogues, mais l'ère actuelle semble enfin ouverte à un changement significatif. Le débat sur la légalisation est loin d'être clos, alors que le précédent président Joe Biden avait également plaidé pour une réévaluation qui n'a pas abouti. Cet incident met en lumière les tensions persistantes entre les politiques fédérales et les législations au niveau des États.







