Dans une annonce marquante, Kim Jong Un a ordonné une augmentation significative de la production de missiles pour l'année 2026. Cela inclut non seulement l'expansion des installations existantes, mais aussi la construction de nouvelles usines. Les médias d'État nord-coréens rapportent que cette initiative vise à répondre à une demande militaire croissante dans le pays.
Lors d'une récente visite dans des complexes de munitions, Kim a insisté sur la nécessité de satisfaire les « besoins prévisionnels des opérations des forces de missiles et d'artillerie ». Cette déclaration, rapportée par l'agence d'État KCNA, souligne l'importance stratégique que revêtent ces installations pour Pyongyang, surtout dans un contexte régional de tensions accrues.
Kim a spécifiquement mentionné la volonté d'« augmenter encore la capacité de production globale » pour améliorer la dissuasion militaire de la Corée du Nord. Une telle démarche a suscité des inquiétudes à l'échelle internationale, notamment auprès des États-Unis et de la Corée du Sud, qui voient d'un mauvais œil cette escalade des capacités militaires. Selon des experts, le pays pourrait également envisager la vente de ces technologies militaires à d'autres nations, notamment la Russie.
Les lancements de missiles effectués ces dernières années témoignent d'une volonté de Pyongyang de renforcer ses capacités de frappe précise, tout en défiant ses voisins et en testant des nouvelles armes. Cette stratégie pourrait également viser à répondre à la récente annonce de la Corée du Sud concernant le développement de ses propres sous-marins nucléaires, que Kim considère comme une menace sérieuse.
Alors que le Parti des travailleurs de Corée se prépare à tenir son premier congrès en cinq ans en 2026, les discussions autour du développement militaire et économique seront cruciales. Les implications de ces expansions militaires sont à surveiller de près, car elles pourraient redéfinir les dynamiques de sécurité en Asie.







