Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment déclaré qu'il prévoyait de passer "très bientôt" à la seconde phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, soutenu par les États-Unis. Cette phase, indiquée par Netanyahu, sera particulièrement difficile et inclura le désarmement du Hamas, le déploiement d'une force internationale, ainsi que le retrait progressif des troupes israéliennes.
Lors d'une rencontre avec le chancelier allemand, Friedrich Merz, Netanyahu a souligné que, bien que la première étape ait été complétée, le Hamas devait encore restituer le dernier corps d'otage, celui de Ran Gvili, pour que l'accord progresse. L'importance de ce geste est cruciale pour établir la confiance entre les parties.
Pour la deuxième phase, inspirée par le plan de paix de Donald Trump, des mesures pour désarmer le Hamas seront mises en place, et le retrait de l'armée israélienne marquera un tournant dans cette transition.
Benjamin Netanyahu a également évoqué une troisième phase qui viserait à "déradicaliser Gaza". "Cela a été réalisé dans d'autres pays, comme l'Allemagne, et cela reste un objectif qui mérite d'être poursuivi" a-t-il ajouté. Le chancelier allemand a exprimé l'engagement de son pays à soutenir la reconstruction de Gaza, insistant sur le fait que le Hamas n'avait pas sa place dans l'avenir de ce territoire.
Les défis sous-jacents restent nombreux, notamment en ce qui concerne la situation humanitaire et les tensions entre les différentes factions palestiniennes. Des experts soulignent que le succès de ce processus dépendra fortement de l'adhésion sincère des acteurs impliqués à l'accord.
La communauté internationale, notamment les États-Unis et l'Union européenne, observant attentivement ces développements. La prise de position des différentes parties est essentielle pour apaiser les tensions et construire un avenir plus stable pour Gaza.







