Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a récemment déclaré que la ligne jaune de démarcation dans la bande de Gaza représente désormais une "nouvelle frontière" entre Israël et le territoire palestinien. Cette justification a été formulée lors d'une rencontre avec des soldats réservistes, confirmant ainsi un changement significatif dans la stratégie de défense israélienne.
Selon le communiqué militaire, Zamir a décrit la ligne jaune comme une "ligne de défense avancée pour les localités israéliennes et une ligne d'attaque". Ce changement stratégique survient dans le contexte d'un accord de trêve avec le mouvement Hamas, stipulant un retrait progressif des troupes israéliennes de Gaza, marqué par l'établissement de cette nouvelle limite.
Les experts en sécurité, comme le professeur David M. Weinberg, soulignent que cette ligne pourrait rendre plus difficile toute éventuelle escalade militaire tout en renforçant la sécurité des villes israéliennes situées à proximité de Gaza. "Cela représente une avancée tactique, mais les implications sur le long terme doivent être soigneusement évaluées", a-t-il déclaré au Monde.
Les retours des habitants des localités frontalières israéliennes sont également partagés. Certains se sentent rassurés par cette nouvelle stratégie, tandis que d'autres s'inquiètent des répercussions potentielles sur les relations avec les Palestiniens et le risque d'une intensification du conflit.
Alors que le cessez-le-feu a été mis en place depuis le 10 octobre, la ligne jaune semble ainsi être le symbole d'une phase nouvelle, potentiellement durable, dans le conflit israélo-palestinien. Les analystes s'interrogent sur l'impact de cette stratégie à long terme et sur son acceptation par la communauté internationale.
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