Le 8 décembre 1955, Libourne a été le théâtre d'un drame inattendu avec l'effondrement du toit du magasin en construction, le Prisunic. Ce jour-là, la ville se préparait à célébrer l'inauguration de ce nouvel espace commercial qui promettait de devenir un lieu prisé. L'architecte M. Mirambeau et l'entreprise Pérusat avaient déjà réalisé des travaux impressionnants, mais ce jour-là, le destin en a décidé autrement.
Après des mois de construction, les équipes étaient dans les dernières phases de préparation pour l'ouverture. À 18 heures, alors que de nombreux employés s'affairaient pour installer les rayons, un bruit sinistre a retenti. Le chef du personnel, M. Bonnat, a rapidement compris la gravité de la situation et a réussi à évacuer une grande partie des salariés vers la rue Waldeck-Rousseau.
Les premières minutes qui ont suivi l'effondrement ont été chaotiques. Deux d'entre eux, M. Seemanne, âgé de 30 ans, et Mlle Madrole, 23 ans, sont restés coincés sous les décombres. Les secours se sont organisés rapidement, les pompiers de Libourne, appuyés par des équipes du 11e génie, se sont mobilisés pour les retrouver.
Malheureusement, malgré les efforts de sauvetage, Mlle Madrole a subi de graves blessures et est décédée plus tard à l’hôpital. La situation aurait pu être bien pire si l'accident s'était produit le lendemain, jour d'inauguration, où des centaines d'invités auraient pu être présents.
Selon un rapport du Monde, les investigations ont été lancées afin de déterminer les causes exactes de cet effondrement. Des experts en structure suggèrent que des défauts dans la construction ou des matériaux inappropriés pourraient être responsables de cette tragédie. Le substitut du procureur, M. Joucla, a ouvert une enquête contre X pour établir les responsabilités.
Les dégâts matériels sont estimés à des millions, mais la perte humaine reste l'élément le plus tragique. Les habitants de Libourne se sont mobilisés pour soutenir les familles touchées par cette perte dévastatrice.
Ce drame rappelle à tous l'importance de la sécurité sur les chantiers. Les appels à une réglementation plus stricte et à des contrôles de qualité plus rigoureux dans le bâtiment se multiplient dans la région. Le quotidien Sud Ouest souligne que la vigilance doit être de mise pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l'avenir.







