Les tensions frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge continuent de s'intensifier, avec des combats qui ont déjà fait au moins 19 victimes. Ce jeudi, le président américain Donald Trump s'apprête à dialoguer avec le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son homologue cambodgien Hun Manet, dans l'espoir de mettre un terme à ces hostilités meurtrières.
Le ministère thaïlandais de la Défense a signalé que parmi les victimes, neuf soldats ont péri, en plus de dix civils, dont un enfant, selon des sources cambodgiennes. Plus de 500 000 personnes ont été forcées de fuir les zones proches de la frontière, où les combats persistent, notamment autour de temples khmers disputés.
Trump, qui avait déjà joué un rôle de médiateur dans des conflits passés entre ces deux nations d'Asie du Sud-Est, a exprimé sa volonté de retrouver la paix. "J'ai trouvé qu'ils étaient deux grands dirigeants, et je suis convaincu que nous pouvons résoudre ce problème", a-t-il déclaré lors d'une conférence à la Maison Blanche.
Cependant, le climat de méfiance demeure. Anutin Charnvirakul a souligné l'importance d'une discussion approfondie pour établir les véritables causes de ce conflit, précisant que les échanges entre dirigeants ne se limitent pas à de simples appels téléphoniques.
Des témoignages d'habitants comme Rat, une agricultrice de 61 ans, illustrent l'impact dévastateur des combats sur la population. Elle souhaite simplement retourner chez elle pour s'occuper de ses cultures. Sur l'autre côté de la frontière, Voan Chinda, une grand-mère de 55 ans, a fui les bombardements pour trouver refuge dans un temple cambodgien.
Face à ces événements tragiques, l'UNESCO a émis un appel à protéger les sites historiques de la région, rappelant à toutes les parties concernées l'importance de préserver le patrimoine culturel. Cette initiative souligne le rôle crucial de la communauté internationale dans la recherche d'une solution durable au conflit.







