Le 16 décembre, la Commission européenne a annoncé un assouplissement significatif concernant la vente de voitures à moteur thermique, initialement prévue pour être interdite d'ici 2035. Ce changement fait suite à des négociations longues et intenses entre les États membres et permet aux constructeurs de continuer à proposer une proportion limitée de véhicules thermiques ou hybrides, sous certaines conditions, notamment le paiement de compensations pour les émissions de CO₂. Cette décision se situe dans un contexte de crise pour l'industrie automobile en Europe, où la nécessité d'équilibrer ambition climatique et soutien à un secteur en difficulté est devenue cruciale.
Dans la Vallée de l’Arve, où l'économie repose en grande partie sur l'industrie du décolletage, les élus locaux se réjouissent de cette nouvelle. Le sénateur Loïc Hervé et le député Xavier Roseren ont exprimé leur satisfaction, ayant récemment alerté le gouvernement sur les répercussions potentiellement désastreuses d'une interdiction totale sur les emplettes locales. « Cette décision de la Commission est une bouffée d'air frais pour notre région », ont-ils déclaré. Ils soulignent l'importance d'accompagner l'essor des véhicules électriques tout en préservant les réalités économiques locales.
Selon des analystes du secteur, cette approche équilibrée pourrait renforcer la compétitivité des entreprises françaises sur le marché automobile. Comme l'a rapporté Le Monde, la transition vers une mobilité durable doit être inclusive pour ne pas laisser derrière les territoires les plus touchés par les changements industriels. À ce titre, certains experts plaident pour un soutien accru aux technologies hybrides, qui pourraient servir de pont vers un avenir entièrement électrique.







