Manon, originaire de Loire-Atlantique et ancienne étudiante à Brest, vit actuellement à Sydney, en Australie. Lors de la fusillade survenue le 14 décembre à Bondi Beach, elle se trouvait avec des amies à une terrasse, profitant d'une soirée cinéma en plein air.
« C’était terrifiant, » a-t-elle confié quelques jours après l'incident, encore marquée par le bruit des coups de feu qui ont retenti soudainement. Manon et ses camarades, toutes jeunes filles au pair, se sont précipitées vers la réserve d’un commerce, cherchant refuge pendant de longues minutes. Selon elle, la peur et la confusion régnaient : « Je sursaute au moindre bruit. Je suis un peu sur le qui-vive depuis. »
Ce genre d’événement tragique rappelle la vulnérabilité à laquelle nous sommes confrontés dans des lieux autrefois jugés sûrs. Des experts en sécurité encouragent les victimes et les témoins d'événements traumatisants à rechercher un soutien psychologique. La fusillade a suscité une réflexion sur la sécurité publique et les mesures à prendre pour prévenir de telles atrocités. Selon France 24, des manifestations de solidarité et de sécurité ont eu lieu à travers le pays, rassemblant des personnes pour honorer les victimes affectées par cette violence.
Manon et ses amies, bien que saines et sauves, portent désormais les cicatrices émotionnelles de cette terrible nuit. Leur récit témoigne de la réalité dérangeante d'un monde où la peur peut surgir à tout moment, même dans une ville paisible comme Sydney. Dans ce contexte, il est essentiel de renforcer le dialogue sur la paix et la sécurité entre communautés, un défi que même l'Australie n'est pas épargnée.







