Un homme âgé de 58 ans, déjà condamné à 33 reprises, a été incarcéré en Dordogne après avoir été reconnu coupable d'outrage et de multiples vols de véhicules. Cette affaire a pris une tournure inquiétante lorsque, avant même de commencer son audience, le prévenu a proféré des propos extrêmes, demandant la guillotine et la mort.
Le comportement perturbé du prévenu, qui a déjà un lourd passé judiciaire, a suscité l'inquiétude des autorités. Son jugement initialement prévu le 31 octobre a été reporté pour permettre une évaluation psychiatrique, un élément jugé essentiel par le parquet, représenté par Anaëlle Jaccard.
Le 19 octobre dernier, à Coulounieix-Chamiers, il a volé une Peugeot 205, et le lendemain, il a tenté de s'emparer d'une Peugeot 206 à Ribérac. Quelques jours plus tard, il a volé une Mercedes Classe E à Montpon-Ménestérol. Les problèmes se sont intensifiés lorsque, pour tenter de libérer le véhicule enlisée, il a volé un tracteur à Saint-Michel-de-Double. Ce dernier incident a été décrit par le prévenu comme une demande d'aide, ressemblant davantage à une tentative pour justifier des actions illégales.
Durant l'audience, son attitude incohérente a fait surface. Au moment d'interroger une gendarme présente sur les lieux de son arrestation, il a lancé : « Tu n’es pas militaire toi avec ta main dans la poche ! Va te masturber avec ton uniforme ! » Un comportement qui n’a fait qu'alimenter l’inquiétude quant à sa santé mentale.
À l'issue du procès, Gilles Gabin a été condamné à un an de prison ferme, sans possibilité de libération conditionnelle, en plus d’une révocation d’un sursis de six mois. Son dossier a généré un fort écho médiatique, attisant les débats autour des multirécidivistes et de la justice française. Sud Ouest cite des experts qui appellent à une réflexion approfondie sur la récidive et les mesures à prendre pour réinsérer les individus concernés.
Par ailleurs, il devra verser 400 euros à la gendarme qu'il a outragée et 500 euros pour le préjudice causé au propriétaire de la Mercedes volée. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des récidivistes en France et sur les mesures que devraient adopter les institutions pour aborder ces cas de manière plus humaine et efficace.







