Le 5 décembre 2025, le parquet de Bordeaux a annoncé la mise en examen de six hommes supplémentaires, portant à quatorze le total des individus concernés par une enquête judiciaire sur des viols collectifs dans le milieu libertin en Gironde. Cette affaire, révélée par Ouest-France, a choqué l'opinion publique et suscite de vives réactions.
Les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux ont interpellé ces six suspects, qui s’ajoutent à une première vague d'arrestations effectuée en avril dernier. À cette période, quatre hommes âgés de 40 à 57 ans avaient déjà été incarcérés pour des violations graves des droits humains, y compris des infractions de viols avec actes de torture et de barbarie, commis entre 2011 et 2024.
Selon des sources judiciaires, les accusations se fondent sur des témoignages de six femmes qui auraient subi ces violences, dont deux ont formellement porté plainte. Parmi ces victimes, une femme a dénoncé des « viols collectifs » orchestrés par son ex-conjoint et ses complices.
Des preuves accablantes, telles que des vidéos de ces actes intrusifs, ont été découverts lors d’une perquisition au domicile du principal suspect. Le parquet a décrit ces images comme « révélatrices d'une absence de consentement » et a mentionné « des hurlements de douleur » enregistrés sur les bandes. Ces éléments renforcent la volonté des autorités judiciaires de lutter fermement contre de tels actes.
Les violences sexuelles dans le milieu libertin restent un sujet tabou, mais la gravité des accusations dans cette affaire a suscité un appel à la vigilance et à l'indignation de la part d'experts, tels que Murielle Salmona, psychiatre et spécialiste des violences sexuelles. Elle souligne que ces événements mettent la lumière sur l'importance de briser le silence entourant ces agressions souvent minimisées dans des environnements se voulant libérés.
Au-delà des mises en examen, le débat public s'intensifie concernant la nécessité de repenser les normes de consentement dans la société, un enjeu crucial que ce type d'affaire met en exergue. Les autorités fédérales et locales, ainsi que les groupes de défense des droits des femmes, appellent à une réforme pour garantir la protection des victimes et la responsabilité des agresseurs, tout en renforçant les mesures de soutien psychologique pour les survivants de telles atrocités.
Dans ce contexte, il reste impératif d’informer le public et de traiter ces sujets avec la plus grande prudence, afin de protéger ceux qui souffrent et de veiller à ce que justice soit faite.







