Quatre individus, membres d'un groupe radical de gauche, ont été arrêtés par le FBI en Californie pour avoir planifié des attentats à la bombe visant plusieurs sites à Los Angeles lors des célébrations du Nouvel An. Les autorités ont annoncé ces arrestations le 15 décembre, révélant que les suspects étaient en pleine préparation de ces actes criminels.
Le directeur du FBI, Kash Patel, a déclaré sur les réseaux sociaux que cette opération avait évité une menace terroriste imminente. Les suspects, qui se revendiquent d'une branche radicale du Turtle Island Liberation Front (TILF), avaient prévu d’utiliser des engins explosifs improvisés pour cibler divers lieux ainsi que des agents et des véhicules de la police de l'immigration (ICE).
Ce type de projet a suscité de vives inquiétudes quant à la montée du radicalisme au sein de certaines franges de la société américaine. Les experts en sécurité intérieure notent que ce complot illustre la nécessité d'une vigilance constante face aux menaces internes. La ministre de la Justice, Pam Bondi, a quant à elle précisé que cette opération a permis de déjouer un projet "massif et effroyable".
Selon le cabinet de sécurité nationale, la radicalisation de certains groupes peut être liée à des discours extrêmes et des tensions politiques croissantes observées ces dernières années aux États-Unis. La police fédérale continue de surveiller ces phénomènes pouvant avoir des conséquences désastreuses.
Ce dénouement intervient alors que d'autres incidents liés à la radicalisation interne sont régulièrement rapportés. Les autorités américaines se mobilisent face à cette menace croissante, soulignant l'importance d'une coopération étroite entre les différentes agences gouvernementales.







