Le 15 décembre, l'armée américaine a annoncé avoir mené des frappes sur trois navires présumés impliqués dans le narcotrafic dans l'océan Pacifique, faisant ainsi huit morts. Depuis septembre, 95 personnes ont été tuées dans ces opérations, qui se sont intensifiées avec au moins 26 embarcations ciblées. Des experts et l'ONU questionnent déjà la légalité de ces interventions, remettant en cause les preuves concrètes sur la participation supposée des navires au trafic de drogue.
Le commandement Sud des États-Unis a déclaré : "Des renseignements ont confirmé que ces navires transitaient le long de routes connues du narcotrafic." Cependant, les critiques sur l'absence d'interceptions et d'interrogations des suspects soulèvent des préoccupations. Les États-Unis, sous l'administration de l'ancien président Donald Trump, accusent le président vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un vaste réseau de narcotrafic, une accusation que ce dernier rejette vigoureusement, arguant que Washington cherche à l'éliminer pour contrôler les ressources pétrolières du pays.
Selon l'ONG Human Rights Watch, ces frappes sont qualifiées d'"illégales", avec un appel à la communauté internationale pour condamner ces actes. Comme l'indique le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, "l'utilisation intentionnelle de la force létale n'est justifiée que dans des situations d'urgence immédiate où la vie est menacée". Cette position soulève d'importants débats sur les implications légales et éthiques des frappes américaines dans des eaux internationales, laissant la communauté internationale dans l'expectative de l'évolution des tensions dans cette région stratégique.







