Lors d'une session parlementaire au Congrès de la ville de Mexico le 15 décembre, une échauffourée a éclaté entre des députées, provoquant un tumulte inattendu et choquant. Les caméras de télévision, qui filmaient en direct, n'ont pas manqué d'immortaliser cette scène surréaliste.
Tout a commencé lorsque des membres du Parti d'action nationale (PAN), un parti de droite, se sont approchés de la tribune principale pour dénoncer un prétendu non-respect des accords par le parti de gauche Morena, qui détient la majorité au sein du parlement. Cette confrontation verbale a rapidement laissé place à des insultes et à des bousculades.
Les images montrent au moins cinq législatrices des deux partis se livrant à un échange de coups de coude et de gifles, tandis que des députées de Morena tentaient de repousser leurs adversaires hors de l'estrade. Aux yeux du public, la situation est devenue un mélange de rire et d'incrédulité.
Andres Atayde, un représentant du PAN, a commenté l'incident en affirmant que « nous avons pris la parole pacifiquement, sans provocation ». Il a dénoncé la violence déployée par la majorité pour garder le contrôle du débat. Après cet incident, les députés du PAN ont quitté l'hémicycle, tandis que ceux de Morena ont poursuivi leur discussion sans l'opposition.
« Ce qui nous préoccupe, c’est la tendance croissante de l’opposition à recourir à la violence, faute de pouvoir soutenir un débat constructif », a déclaré Paulo Garcia, porte-parole de Morena, à la chaîne Milenio. Son propos souligne la tendance inquiétante vers une escalade des conflits durant les débats parlementaires au Mexique.
Ce n'est pas la première fois que le climat devient électrisant au sein des institutions mexicaines. Un incident similaire s'était déjà produit en août dernier au Sénat, où le chef du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), Alejandro Moreno, avait heurté le président du Sénat, Gerardo Fernández Noroña, pendant l’hymne national, dans une période de tensions exacerbées.
Les réactions à cet événement continuent de se multiplier au sein des médias mexicains. Les experts s'interrogent sur l'impact de ces altercations sur la perception de la démocratie au Mexique, et la nécessité d'un renouveau dans le style de gouvernance.







