Le tragique attentat antisémite survenu à Bondi Beach en Australie a révélé l'implication de deux hommes : Sajid Akram, 50 ans, et son fils Naveed, 24 ans. Leurs liens radicaux se précisent, soulignant une évolution inquiétante qui a conduit à cet acte de violence. Selon des sources d'information locales, les deux assaillants auraient récemment effectué un voyage aux Philippines pour des raisons obscures.
Des images de caméras de sécurité montrent un couple de sexagénaires tentant de désarmer les assaillants, un acte héroïque qui, hélas, n'a pas suffi. Les premières victimes de cette tragédie, Boris et Sofia Gurman, un couple juif russe vivant à Sydney, ont été retrouvées mortes. À l'heure actuelle, des milliers de citoyens se sont rassemblés pour rendre hommage, créant un immense parterre de fleurs en mémoire des 14 vies tragiquement perdues.
Entraînement paramilitaire aux Philippines
Les enquêteurs découvrent que le véhicule des assaillants arborait le drapeau de l'État islamique. Mal Lanyon, responsable de la police de Nouvelle-Galles du Sud, révèle avoir retrouvé des engins explosifs et des drapeaux confectionnés à la main à l'intérieur. Ce ne sont pas que de simples coïncidences : Naveed Akram était déjà connu des services de renseignement pour ses fréquentations avec des sympathisants de l'État islamique, ayant été vu en 2019 avec ce groupe.
Ce qui inquiète le plus, c'est leur voyage aux Philippines au début de novembre. Sean Rubenstein Dunlop, journaliste d'investigation pour ABC, rapporte que le père et le fils auraient participé à un entraînement paramilitaire avant de retourner en Australie. L'enquête, toujours en cours, doit maintenant explorer leurs véritables motivations et le chemin qui les a menés vers une radicalisation aussi extrême.
Ces événements soulèvent des questions cruciales sur la sécurité et le radicalisme au sein de la société australienne. Les experts s'interrogent sur les mesures à prendre pour prévenir de telles tragédies à l'avenir. Des voix s'élèvent pour demander une mobilisation plus intense dans la lutte contre l'extrémisme, tant au niveau local que national.
