Le président américain Donald Trump a récemment pris une décision majeure en annonçant le reclassement de la marijuana comme substance moins dangereuse, marquant ainsi un tournant dans la politique sur cette plante aux États-Unis. Cette initiative, dévoilée le 18 décembre, vise à répondre aux demandes pressantes de nombreux Américains souffrant de douleurs chroniques.
Dans une déclaration, Trump a affirmé que "les gens (le) suppliaient" de considérer cette option, signalant une volonté de développer des alternatives médicales pour ceux qui luttent contre des affections invalidantes. Cependant, il a tenu à préciser que cette mesure "n'est en rien une dépénalisation" de l'usage récréatif de la marijuana.
Pour soutenir cette annonce, une responsable gouvernementale a jugé que cette décision allait de soi, rappelant que de nombreux patients utilisent déjà la marijuana ainsi que des produits dérivés comme le CBD pour soulager divers maux. Plus de la moitié des États américains ayant adopté des lois qui autorisent l'utilisation médicale du cannabis et, d'après des études, la majorité de la population semble favorable à une assemblée législative sur le sujet.
Les experts soulignent que le reclassement de la marijuana de la catégorie 1, celle des substances les plus dangereuses, à la catégorie 3, qui inclut les médicaments avec un potentiel d'addiction faible, pourrait ouvrira la voie à des recherches approfondies sur ses effets et à une meilleure évaluation des risques. Cette classification est particulièrement significative, car la marijuana avait été classée en catégorie 1 en 1970 sous l'administration de Richard Nixon, dans le cadre de la "guerre contre la drogue" (source : Mediapart).
Ce changement pourrait également avoir des implications économiques notables, soulignant la possibilité d'alléger les réglementations pesant sur les entreprises engagées dans la culture et la distribution de cannabis. Toutefois, Cat Packer, responsable d'une coalition locale, a critiqué la décision, affirmant qu'elle ne répond pas aux besoins de réforme nécessaires, et rappelant que l'opinion publique en faveur de la légalisation continue de croître (source : Le Monde).
Ce reclassement, bien qu'encourageant, doit encore être approuvé par l'Agence fédérale antidrogue (DEA), un processus qui n'est pas sans défis. Alors que l'ancien président Joe Biden soutenait également une telle initiative, elle n'a pas pu aboutir. Le débat sur la légalisation de la marijuana est loin d'être clos, et la pression pour une réforme significative continuera de se faire sentir tant que les opinions publiques et les besoins médicaux évolueront.







