David Rachline, le maire de Fréjus et ancien vice-président du Rassemblement national, fait face à de nouvelles complications judiciaires. Selon une annonce faite par le procureur de Draguignan, il sera jugé pour favoritisme le 22 septembre 2026.
Cette mise en examen découle d'une enquête préliminaire au cours de laquelle Rachline et plusieurs de ses collaborateurs ont été suspectés d'avoir attribué des contrats publics à une société de sécurité liée à l'un de ses proches. Comme l'indique Le Monde, cette affaire n'est pas isolée : Rachline était déjà sous investigation pour « prise illégale d’intérêts » et « corruption », des accusations qui continuent d'alimenter le débat public.
Des observateurs proches du dossier s'accordent à dire que cette situation pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Rachline, notamment en ce qui concerne ses ambitions futures au sein du RN. Des experts, comme Jean-Baptiste Gendarme, politologue à Sciences Po, soulignent que ces accusations pourraient fragiliser son image et son soutien électoral.
David Rachline a annoncé sa démission de son poste de vice-président du Rassemblement national au début de décembre, un mouvement qui semble être une stratégie pour se distancier des multiples scandales entourant son administration.
Alors que les élections locales se profilent, cette nouvelle mise en examen ne manquera pas d'attirer des attentions supplémentaires sur la gestion de la ville et sur la probité de ses élus. L'issue de cette affaire pourrait donc avoir des conséquences notables pour le maire et sa formation politique.







