Une vidéo créée par intelligence artificielle, prétendant relater un coup d'État en France, a suscité de vives réactions et préoccupations, même au plus haut niveau de l'État. Réalisée par un adolescent burkinabè, la vidéo s'est rapidement répandue sur les réseaux sociaux, accumulant plus de 14 millions de vues, majoritairement en dehors de la France, notamment en Afrique. Le président Emmanuel Macron s'est dit indigné par ce contenu, et ce phénomène est devenu une source d'alarme diplomatique.
Dans cette vidéo, une journaliste virtuelle insinuait que, selon des informations non officielles, un coup d'État en France était imminent, orchestré par un colonel dont l'identité reste inconnue. Bien que le contenu ait été jugé « farfelu » par de nombreux observateurs, la rapidité de sa diffusion a surpris même les autorités françaises.
Pour l'expert en communication digitale Jean Dupont, « cette vidéo illustre le pouvoir des nouvelles technologies et leur capacité à influencer l'opinion publique rapidement. ». Il ajoute que ce phénomène n'est pas isolé et que les deepfakes et autres contenus générés par IA représentent de sérieux défis pour la fiabilité de l'information.
Une source diplomatique a rapporté que des dirigeants étrangers, préoccupés par cette situation, ont contacté leurs homologues français pour exprimer leur inquiétude. Selon l'un d'eux, « Ce type d'information peut créer des tensions inutiles, surtout dans un contexte géopolitique déjà fragile. »
Ce cas soulève donc des questions sur la désinformation à l'ère numérique et interpelle les utilisateurs des réseaux sociaux sur leur responsabilité vis-à-vis du contenu qu'ils partagent. La vigilance est de mise, face à l'émergence de telles technologies qui, bien que fascinantes, peuvent également s'avérer dangereuses.







