Marine Le Pen, invitée sur CNews et Europe 1 le 18 décembre, a exprimé son soutien indéfectible envers Jordan Bardella, récemment brutalement critiqué.
Jordan Bardella, victime d'agressions et de moqueries lors de ses interventions publiques, subit, selon Le Pen, une "campagne de dénigrement d'une violence inouïe". Elle a souligné que son jeune poulain, dirigeant du Rassemblement National (RN), est souvent confronté à des critiques sur son inexpérience politique.
« On dit qu'il manque d'expérience. Pourtant, il a déjà un précieux parcours en tant que militant et dirigeant du RN,», a indiqué Marine Le Pen. Elle a vivement critiqué les parcours traditionnels des politiciens, se demandant si l'expérience de certains hauts fonctionnaires étant devenus Premier ministre, comme Élisabeth Borne, pouvait rivaliser avec celle de Bardella.
Pour Le Pen, les défis auxquels fait face Bardella sont bien réels : "Il a vécu les blessures du combat", en refermant la comparaison avec d'autres figures politiques. Sa rhétorique soulève des questions sur le véritable engagement des élus face aux luttes sociopolitiques contemporaines. Elle a également mis en avant les "quinze ans de vie politique" qu'il a derrière lui, déterminant une cuirasse solide pour affronter les critiques.
Au-delà de ces événements, des analystes soulignent l'importance de la communication politique dans ce contexte : "Le caractère des dirigeants est souvent forgé par les défis qu'ils rencontrent," commente un expert politique. Les attaques multiples peuvent renforcer la stature d'un leader, un phénomène récemment observé dans d'autres pays européens face à une politique de plus en plus polarisée. Cette dynamique s'inscrit dans un contexte plus large où les oppositions dans divers pays, comme l'Italie ou l'Espagne, subissent également de telles pressions.
Ainsi, Marine Le Pen, en défendant Bardella, ne fait pas que protéger un lieutenant, elle renforce une image de résistance face à une adversité qui semble croissante, tant sur le plan national qu'européen.
