Un tragique accident aérien s'est produit près d'Ankara, en Turquie, au cours duquel un Falcon 50 s'est écrasé, emportant avec lui le chef d'état-major des armées libyennes, le général Mohammed Ali Al-Haddad, ainsi que deux ressortissants français, membres de l'équipage. Cette nouvelle a été confirmée par une source diplomatique française, qui a précisé que l'accident s'est déroulé le 23 décembre 2025.
Les circonstances entourant ce crash, qui a tué tous les passagers à bord, demeurent troubles. Les premières informations indiquent une panne électrique comme possible cause de l'accident. Selon le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu, la boîte noire de l'appareil a été retrouvée et sera analysée dans un « pays neutre » pour garantir l'intégrité de l'enquête.
Les autorités turques ont ouvert une enquête approfondie, tandis que le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en France a envoyé trois enquêteurs sur le site de l'accident pour participer aux investigations. Dans une déclaration, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé qu'il était en contact avec les familles des victimes pour leur fournir le soutien nécessaire dans ces moments difficiles.
Harmony Jets, la compagnie ayant affrété l'avion, a exprimé sa profonde tristesse sans divulguer d'informations sur les victimes, affirmant que ces personnes étaient non seulement des collègues mais aussi des membres de leur famille. Selon des rapports d'Airport Haber, l'équipage était composé, en plus des deux Français, d'une hôtesse de nationalité grecque.
Cet accident a également ravivé des discussions sur les relations entre la Turquie et la Libye, deux pays unis par des liens militaires et économiques forts. La Turquie, en particulier, avait récemment renforcé son partenariat avec le gouvernement libyen reconnu par l'ONU, livrant des drones de combat et des instructeurs militaires pour soutenir Tripoli depuis 2020.
Alors que les enquêtes se poursuivent, les experts s'interrogent sur les implications de cet événement pour la stabilité en Libye, un pays qui peine à se reconstruire après le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. La France, de son côté, a enregistré un choc collectif, et les médias nationaux se sont mobilisés pour rendre hommage aux victimes de cette tragédie.







