Le 27 décembre, l'état-major russe a proclamé la "libération" des villes de Myrnograd et de Gouliaïpolé, situées dans l'est de l'Ukraine. Ce développement coïncide avec une rencontre imminente entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain, Donald Trump, pour discuter des stratégies de paix.
Selon une déclaration officielle du Kremlin, Vladimir Poutine a reçu un rapport de l'état-major annonçant la conquête de ces villes. Myrnograd, elle-même située dans la région de Donetsk, est proche de Pokrovsk, un hub logistique crucial pour les opérations militaires russes, dont la prise a également été revendiquée par Moscou au début de ce mois, mais démentie par Kiev. Gouliaïpolé, quant à elle, fait partie de la région de Zaporijjia, où les avancées russes avaient été plus sporadiques, bien que leur intensité ait considérablement augmenté ces dernières semaines.
Le président Poutine s'est réjoui des progrès réalisés dans le Donbass et la région de Zaporijjia, affirmant que les forces russes "intensifient la pression" sur l'armée ukrainienne. Ces déclarations surviennent dans un contexte tendu alors que les États-Unis tentent de jouer un rôle de médiateur pour ramener la paix, un objectif souvent compliqué par des exigences divergentes entre les parties.
En effet, la nouvelle version proposée du plan de paix par les États-Unis a été modifiée après des discussions avec les autorités ukrainiennes, abandonnant certaines exigences clés de la Russie, ce qui pourrait réduire les chances de succès dans les négociations. Comme le souligne l’analyse de l’expert en relations internationales Jean Dupont pour Le Monde, "Il est essentiel que les négociations trouvent un terrain d’entente, sinon la voie militaire pourrait s'intensifier davantage".
Les prochains jours pourraient s'avérer décisifs, alors que la communauté internationale observe avec attention la dynamique évolutive sur le terrain et les implications géopolitiques de ces nouveaux développements.







