Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré le 7 décembre qu'il anticipait un passage imminent à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, soutenu par les États-Unis. Ce développement a suscité de vives réactions tant au niveau national qu’international.
Au cours d’une rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz, Netanyahou a affirmé : « Nous avons terminé la première phase, et nous nous préparons maintenant à la suivante, qui sera sans doute tout aussi complexe ». Ce nouvel accord prévoit notamment la démilitarisation du Hamas, une condition essentielle selon le dirigeant israélien.
« Le Hamas doit rendre un dernier corps d’otage, celui d’un Israélien, avant que nous ne puissions avancer », a-t-il précisé, évoquant les espoirs de paix pour la région. L'accord en cours a été partiellement inspiré par le plan de paix de l'ancien président américain Donald Trump et comprend également l’idée de déployer une force internationale à Gaza, tout en exigeant le retrait des troupes israéliennes.
Merz, affirmant que « Gaza ne doit plus représenter une menace pour Israël », a ajouté que l'Allemagne est prête à contribuer à la reconstruction de la région. Il a également rencontré des familles d’otages pour renforcer les liens entre Israël et l'Allemagne.
Cependant, les experts mettent en garde que le démantèlement du Hamas pourrait être un défi monumental, étant donné l'importance de ce groupe dans le tissu politique et social de Gaza. "Le désarmement du Hamas nécessite non seulement des efforts militaires, mais aussi un dialogue politique approfondi pour établir un nouvel équilibre", explique Yossi Cohen, ancien chef du Mossad.
Alors que la communauté internationale scrute la situation, et en particulier les propositions de paix, des voix s'élèvent pour appeler à la prudence dans l’implémentation des changements envisagés. Les défis humanitaires restent également un facteur crucial, soulignant la nécessité de garantir la sécurité et les besoins des civils dans ce contexte tendu.
